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Mon Petit Editeur
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"On les appelle les péquenots, les bouseux, les culs-terreux, les ploucs, on pense généralement que ce sont des moins que rien, des idiots, des illettrés, des arriérés. On imagine les gens de la campagne comme des bêtes sans éducation, sans manières, tout juste bons à tirer sur les pis de leurs vaches.
Eh bien moi je ne suis pas comme ça! Je ne suis pas comme eux!
Moi j'ai des manières! Et surtout je suis jolie, en réalité je ne suis pas juste jolie ce serait trop commun, je suis racée, je suis un oiseau rare,... , je fais partie de la race des grandes beautés...".
Mauvaise fille, piètre mère, la belle Elisabeth n'a qu'une obsession: se vautrer dans le luxe comme une truie se roule dans la boue.
Sa jeunesse et sa beauté ne dureront qu'un temps, viendra ensuite la quête du pardon, de la rédemption...
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Le passé doit-il toujours vous poursuivre ? Et si une nouvelle vie s'ouvrait devant Alice quand elle décide d'acheter un chalet dans les Alpes du Sud et d'en faire un refuge de chambres d'hôtes ? Fini le temps des voyages et du passé douloureux. Les clients semblent apprécier ce site magnifique, toutefois certains faits viennent perturber la tranquillité du lieu. Arrivera-t-elle, avec l'aide de ses deux nouvelles amies venues la rejoindre pour gérer son projet et malgré les obstacles, à faire revenir la paix ? Pedro lui avait fait promettre que quoi qu'il arrive elle devrait garder cette statuette, gardienne de son foyer ! De son lointain séjour au Pérou ressurgiront la violence et la mort mais aussi la douceur du souvenir et l'énigme du "huaco".
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Pour l'homme papillon (et les chats bleus qui se moquent de nous depuis leur tour dans les nuages)
Elise
- Mon Petit Editeur
- 31 Août 2016
- 9782342055139
« Au revoir. Ça n'est pas une promesse, c'est la formulation d'un espoir. Il paraît que les voeux que l'on souffle ne se réalisent jamais. On ferait peut-être mieux de se taire... »
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« Quand je retrouve Olivier à la fontaine aux Lions, son sourire est immense et il me redit : «Je t'aime Nina ! La musique, c'est de l'amour...»» Nina sera-t-elle danseuse ou musicienne ? Si Murielle rêve d'être violoniste, Natacha a en marre de ses parents musiciens. En tout cas, la musique tient une grande place dans leur vie. Suivez-les toutes les trois et entrez dans mon univers de conteuse et d'écrivain pour enfants de 9 à 99 ans ! Il suffit de suivre son étoile !
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Je m'étais levée du pied que j'espérais être le bon, prête me semblait-il pour affronter mon image dans le miroir. Il était temps de regarder la situation en face. J'étais prête et presque forte en entrant dans ma salle de bain; je m'étais postée fièrement face à mon miroir et je m'étais vue. Ma tête, bouffie de larmes inutiles, des yeux cernés d'insomniaque et au coin de mes lèvres apparaissaient déjà quelques rides tombantes dans un rictus douloureux. La situation était bien là, elle me faisait face dans le miroir. Posée sur le bord du chemin, larguée comme une vieille chaussette, zappée comme on appuie sur une télécommande, dégagée d'une simple pichenette. Cassée comme un jouet qui n'amuse plus. Transparente. L'idiote de service. Écrasée machinalement d'un revers de main comme on écrase un moustique. Pot de colle gluant. Vulgaire parasite. Vieux truc abandonné dans une malle au grenier. Mouchoir usagé. C'est à peu près ça que j'avais vu dans ma glace.
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Julien, toujours célibataire à quarante ans, a enfin trouvé une épouse grâce à Éric, son meilleur ami, pourtant blasé par les femmes après quelques déceptions sentimentales. Une infidélité de Laurence va briser ce nouveau bonheur, et malgré la naissance de p'tit Louis, leur fils, le couple va très vite divorcer.
Mais le destin veille... et va rapprocher les deux amis d'enfance, qui vont alors découvrir qu'ils n'avaient jamais cessé de s'aimer. Ils vont se consoler de leurs échecs féminins et vivre une relation d'amour passionnée dans leur village de Savoie, sous les regards moqueurs de leurs voisins et les interrogations de leurs familles.
Jusqu'au terrible drame qui va les séparer physiquement mais réunir leurs coeurs meurtris pour l'éternité...
Un roman inspiré d'une histoire vraie qui a été racontée à l'auteure par l'un des deux amants.
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Les hommes qui croisent ma route ne font que passer
Nougnimani Silué
- Mon Petit Editeur
- 17 Septembre 2015
- 9782342042801
"Autour de moi, tout n'est que gris et débris en ce premier soir d'amertume. Il commence à se faire tard. Je crois avoir dormi. Mais mon sommeil était plein d'une telle rage que j'ai dû me réveiller pour extirper cette infinité d'épines qui m'ont profané le myocarde. Je suis seule. Je suis effarée et je suis égarée entre les accents et les torrents du néant. Mon coeur oscille, vacille et saigne.
Ô ciel!J'ai besoin d'un peu de paix, juste un tout petit peu de tranquillité et de quiétude sur les versants de mon âme."
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L'été deux-mille douze tirait doucement à sa fin. Août venait de s'effacer sous la pluie et de céder la place à septembre. Depuis les premiers jours du neuvième mois de l'année, Bruxelles semblait avoir opté pour un chapeau bleu foncé et ne daignait plus s'en séparer. La capitale belge paraissait également bien décidée à séquestrer le soleil en son ciel. Le jaune étincelant de l'astre solaire redonnait joie et énergie à ses rues et à ses jardins. Les rires fusaient de toutes parts sur les terrasses tels des feux d'artifice sonores, renvoyant aux oubliettes les soirées ternes et pluvieuses des journées précédentes. Laura passa la tête à travers la fenêtre grande ouverte du salon. Une brise légère faisait valser la robe verte des grands arbres sur la Place du Châtelain. Le marché battait son plein et le parvis était noir de monde comme tous les mercredis de beau temps. Ses amies Solène, Charlotte et Natasha n'allaient plus tarder à arriver ! "Au-delà des Dunes" est un roman initiatique. Un regard positif et poétique sur la vie. C'est une ode à la joie et au bonheur.
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« Guillaume s'assit au vaste comptoir de zinc et patienta avec un verre de Monbazillac désireux de désinhiber son anxiété dans un vin volage et irrévérencieux. L'enveloppe tannique se prolongeait dans une symphonie de saveur en quatre mouvements. L'esthétique du plaisir se déploya sous la forme d'une sensualité sonore. L'érotisme de leur seconde rencontre s'amorça par la résonance de talons sur le sol carrelé du restaurant, un écho qui se propageait au rythme d'un claquement pressé. Un impact trop emporté pour une paire de ballerines et trop aérien pour un talon compensé. Guillaume imagea une paire d'escarpins. »Guillaume, quadragénaire conventionnel et discipliné, pétrit son quotidien avec orgueil, s'arrange de ses obsessions, compose avec ses contretemps et s'accommode de son existence. Sa rencontre avec Camille l'emporte comme une vague à contresens, violente et imprévisible. Il choisit un chemin peu emprunté et, au carrefour des incertitudes, prend le risque d'aimer. L'infinité des possibles lui appartient. Soudain, sa condition vacille, les regards se percutent et les illusions s'étiolent, sacrifiées sur l'autel de la réalité. Au fil des jours, sa vie chausse les bottes de l'amertume et des indifférences. Guillaume trébuche et se casse la gueule dans le fossé des sentiments. Et puis, comme une douce impertinence, il décide de se relever en bordure de piste, juste à côté de lui-même, vers une nouvelle parenthèse...
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Dans chacune de nous sommeille une autre. On ne sait pas qu'elle existe, on ne l'a jamais vue, jamais soupçonnée, pas même imaginée. Mais elle est là. Une parfaite inconnue. Quelque part en vous. Clandestine, souterraine, endormie ; si un jour les choses dérapent dans votre vie, vous avez une nouvelle partenaire. Amie, ennemie, elle va vous tirer de la nuit ou vous y enfoncer, mais une chose est sûre, elle va vous surprendre.
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Jérôme ne trouve plus les mots et ne se contente que de copier les idées des autres depuis que sa vie professionnelle a basculé au sein de la rédaction. L'arrivée d'une nouvelle collaboratrice, fieffée manipulatrice cautionnée par la direction, va créer une ambiance néfaste dans l'équipe. Un choc pour ce journaliste qui s'est toujours beaucoup investi, prêt à tout pour défendre les thèmes qui lui tiennent à coeur, acceptant envers et contre tout la surcharge de travail, jusqu'au jour où il a décidé de dire « stop ». Un refus décisif qui va lui permettre d'atterrir dans un journal communal et de devenir le journaliste attitré du maire de la ville, Josette. Une pause s'impose et Jérôme va apprécier travailler au calme malgré les sujets peu affriolants qui lui sont proposés. Des rencontres féminines vont peu à peu lui permettre de se reconstruire, chacune lui apportant un élément supplémentaire vers la quête de ses propres aspirations.
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En s'asseyant sur un banc, une chaude nuit d'été, il fait une rencontre et un défi lui est lancé. Mais en l'acceptant, sait-il vraiment dans quoi il s'engage ? Même s'il est conscient qu'il peut à tout moment faire marche arrière, sa curiosité et son orgueil vont lui jouer des tours. Mais est-ce négatif ?
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Au début du vingtième siècle, Peter Patridge, jeune Britannique de vingt ans, quitte son Londres natal et sa famille pour le sud de l'Afrique. Idéaliste, imprégné des idées novatrices de l'époque et issu d'un milieu bourgeois, il débarque sur une terre sauvage peuplée essentiellement de fermiers Boers qui entretiennent une haine féroce envers l'envahisseur anglais. Pourtant, il ne se décourage pas. Il a entrepris ce long périple dans le dessein de retrouver un homme rencontré quelques années auparavant, dans les tranchées de la Somme, lors de la Grande Guerre, et qui a bouleversé sa vie. Un lien trouble et ambigu l'unit à cet Afrikaner qui vit dans une petite bourgade du nom de Rosetta. Plein d'espoir, il s'installe dans les Midlands du Natal, persuadé qu'en ces lieux il pourra vivre en harmonie avec lui-même...
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C'est avec des mots que j'ai tenté de dessiner ce sourire, puisqu'il est aussi le récit d'une passion amoureuse. Cet amour, sans doute trop dense, trop intense, où le plaisir a un versant de douleur, ne peut être que limité dans sa durée. Il est ce chant foudroyé du temps qui nous emporte. On ne peut pourtant que souhaiter à tous cette rencontre miraculeuse d'où jaillit son épiphanie pétrie d'esprit et de chair. Triste serait peut-être la vie de celle ou de celui qui n'aurait pas vécu l'intense bonheur de ce sourire, au risque qu'il devienne, avec le temps, cette riche cicatrice que l'on porte alors au secret de son c?ur. Deux amants, un bouquet de bras liés.
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La vie est tout sauf un long fleuve tranquille. Elle s'écoule inlassablement au gré du temps. On croit se l'approprier, la faire sienne, s'en contenter peut-être. Mais elle nous échappe comme l'eau insaisissable qui s'écoule entre nos doigts. Héloïse se laisse porter par les dérives de sa vie ou peut-être simplement par son ennui, la puissance d'une rencontre inévitable et son destin en sera ébranlé... Oser, oser regarder vers un horizon lointain et emprunter un autre chemin pour s'en approcher. Héloïse, les uns, les autres, la vie. « On a deux vies Et la deuxième commence Quand on se rend compte qu'on en a qu'une » ? Confucius ?
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Hugo Delambre, cinquante ans, se retrouve au bord d'une falaise dans le sud de l'Angleterre. Lui, le Marseillais, comment et pourquoi se retrouve-t-il là ? Le livre retrace le parcours d'Hugo dont le cheminement nous éclaire sur les raisons de sa présence en ce lieu. Le roman explore la puissance des sentiments quand ils se heurtent à la réalité, la capacité ou non de tourner la page pour vivre. À tout prix...
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Inspiré d'une histoire vraie. Refusant le destin tout tracé d'une vie de famille à San Remo, Giacomo Santi, vingt-deux ans, décide ce matin d'été 1984 de prendre le premier train direction la bouillonnante Paris, avec pour seul bagage son costume trois-pièces et sa belle gueule. Giacomo Santi irradie par sa beauté et c'est bien sa force. De la chaleur des jupons de sa mère ne restent bientôt plus que chimères et illusions d'amour échouées dans les bras des femmes. Beaucoup de femmes. Lorsque l'on a vingt-deux ans, que l'on tient entre ses mains une arme de séduction redoutable, ça ouvre toutes les portes, mais attention à ce que cet Armageddon du coeur ne se retourne pas contre vous.
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« Le secret espoir de Jocelyne était de rencontrer un jour le prince charmant, l'homme parfait, sans défauts, celui dont rêvaient follement toutes les jeunes filles de son âge. Mais existait-il seulement ? Bien souvent elle se rendait le dimanche après-midi dans la salle de danse du Tivoli Déolois, où elle rejoignait plusieurs de ses copines d'enfance. Car Jocelyne était née à Déols pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle était Déoloise, une « turquine » comme s'appelaient par autodérision les habitants de cette petite commune chargée d'histoire antique et médiévale, pour bien marquer leur différence avec les habitants de Châteauroux. » Une jeune mécanicienne en confection, native de Déols dans l'Indre, va découvrir un nouveau monde à travers sa rencontre avec un sous-officier américain travaillant à la base américaine de la Martinerie. Ce récit, inspiré de divers faits réels, se déroule au cours des années soixante tant dans le Bas-Berry qu'aux États-Unis. La Turquine est le troisième roman de Paul Pérès, après Les Larmes d'Alger paru en 2011 et L'Intermittent paru en 2012.
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Quel est le chemin qui conduit un homme et une femme, trentenaires et désespérés de l'amour, à se rencontrer sur les quais du métro Abbesses à Montmartre ?
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De ces mystères que l'on décèle sur soi ou sur la vie, de ces personnes qui la changent sans le vouloir et qui bouleversent notre vision du monde, rien n'est dû au hasard, le hasard n'existe pas. On dit que la vie est un passage, qu'elle est bien trop courte pour s'emmerder, qu'il faut la vivre sans remords, sans regret, sans rancune, qu'elle soit belle ou médiocre, on a signé le contrat. Âmes soeurs, âme jumelle, amis, ennemis, compagnons de route, je n'oublierai jamais ces récits de Solange et de Marie, qui dans leur grande humilité m'ont conté leurs histoires, comme ces rencontres banales qui transforment une vie et en changeraient l'espace et le temps.
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Sa vie allait voler en éclats. La tienne et la mienne aussi. D'un même mouvement irrésistible qui balaierait l'ordre apparent des choses. Dix ans te séparaient de Charlotte. Vingt ans te sépareraient de moi. Mais aucun de nous deux n'y pensait. Ou aucun de nous trois. Décembre. Été austral. Tanambô. L'épicentre de mon enfance. Plus rien ne pourra nous séparer désormais. L'Allée des Cèdres. Par-delà l'océan. Qu'y avait-il au bout de ce chemin caillouteux ? Qu'y avait-il après ? Quand finissait la poussière, quand finissait la mer, qu'y avait-il de l'autre côté ?
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« Comme mon Île-Métropole, je suis le désir inassouvi d'être une enfant de Grand- mère la terre. Car je suis Tiawenhk, l'enfant du daim. Et O'Bumsawin, l'héritière de son don de clairvoyance. Je suis le sang mélangé d'Étoile-du-Matin qui savait si bien raconter le passé. Et Tiya, la porteuse du feu des commencements en terre originelle d'Afrique. » L'histoire d'Elle - jeune et instruite et belle à mourir - plus que d'un surnommé La Fourmi - petit air de déjà-vu, insaisissable comme une énigme et d'autant plus fascinant. Une traversée du temps et des choses par monts et par vaux. La croisée des mémoires et des parlers, qui ont façonné la géographie de l'Île-Grande au large du Magtogwek, l'Eau-Grande, au nord de l'Amérique du Nord. Une immersion si faire se peut dans l'intimité féminine en quête d'amour ou de soi-même. Croquis réaliste ou aquarelles figuratives d'une certaine Montréal, que ce roman-nouvelles ? Allez savoir...
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Nelly, jeune professeur fantasque en disponibilité, revient sur ses terres natales, Toulon, décidée à réaliser son rêve le plus cher : écrire un roman. Pour choisir son personnage principal, elle va jeter son dévolu sur un ancien camarade de classe, devenu un bien mystérieux voisin. Bientôt tout chavire, entre réalité et écriture, Nelly se perd, et assaillie par ses angoisses, révèle un pan inquiétant de sa personnalité pour basculer vers un univers diabolique. Saura-t-on l'arrêter à temps ?
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Je sais que ces histoires-là sont condamnées. Que je suis trop jeune et toi trop vieux. Je sais que, dans quelques années, je sourirai d'attendrissement devant le souvenir de ce chagrin comme on le fait devant un rêve d'enfance. Les peines d'amour sont des catastrophes salement risibles. Je sais que les passions sont éphémères et que mourir mille fois ne nous fait pas revivre et je sais que je suis la seule à croire à ton imminent retour. Que toi-même, tu ne l'envisages pas encore. Mais je sais aussi que tu aimes revenir et me prendre. Me prendre comme on dit au revoir. Me prendre, mais également me revoir. Un peu changée et un peu moins jeune. Me voir grandir et éclore. Et toujours t'aimer. Me prendre, mais aussi m'entendre te parler de livres. Des livres que je lis un peu pour te les raconter. Me prendre, mais aussi vivre l'illusion de ta jeunesse renouvelée entre mes draps et mes cuisses.