Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
Support
Éditeurs
Prix
Pagine D'Arte
-
Oskar Kokoschka : les garçons qui rêvent
Aglaja Kempf, Véronique Mauron
- Pagine D'Arte
- 18 Novembre 2022
- 9788894904505
Ce livre illustré de huit lithographies en couleurs - Les Enfants qui rêvent - propose un conte écrit et illustré par Kokoschka et publié en 1908, dédié par l'artiste à Gustave Klimt, son maître.Le graphisme porte l'empreinte de l'Art Nouveau: l'arabesque conduit les figures dans des paysages idylliques, une nature mystique comme chez Hodler. Les illustrations comme le texterelèvent du songe, du rêve érotique. Nuits étoilées, voyages sur mer et fuite hors du temps, désirs amoureux, végétation paradisiaque et fantastique manifestent un univers imaginaire.Peintre autrichien, Oskar Kokoschka (1886-1980) a été l'élève de Gustav Klimt. Très vite il s'éloigne de l'Art Nouveau: et suit une voie expressioniste. Il s'installe d'abord à Berlin ensuite à Dresde (1919-1924), après avoir été gravement blessé pendant la Première Guerre. Rentre à Vienne en 1933 qu'il quitte pour Prague oú il rencontre celle qui deviendra sa femme, Olda Palkowska. Son art considéré 'dégénéré' l'oblige à partir d'abord à Londres avant de se fixer définitivement à Villeneuve, en Suisse. La Fondation Kokoschka est accueillie au Musée Jenisch de Vevey
-
Après le livre sur Berthe Morisot (2021), Pagine d'Arte accueille un nouveau texte d'Elisabetta Rasy, cette fois sur la vie et l'oeuvre de Suzanne Valadon. Au départ, tout oppose ces deux artistes. La première, née dans la familiarité des poètes et des artistes, a toujours été entourée et suivie par des maîtres qui ont su stimuler son talent ; Suzanne Valadon, au contraire, est née en province de père inconnu et dans une situation familiale d'extrême précarité. Enfant, sa mère l'emmène à Paris où le village de Montmartre promet du travail... et l'enfant qui refuse l'école deviendra modèle avant de passer de l'autre côté du chevalet : sa place est devenue rapidement celle du peintre. Habituée à défier l'ordre établi, Suzanne Valadon quitte son rôle de modèle et s'invente artiste, écartant des obstacles de tout genre. Mais sa persévérance lui permettra de connaître, encore en vie, la reconnaissance de son oeuvre, notamment de la part d'artistes comme Toulouse-Lautrec. Son fils unique, Maurice Utrillo, toujours soutenu dans son art et son talent par sa mère, deviendra à son tour un peintre reconnu. Entre difficultés et extravagances, comme le souligne bien Elisabetta Rasy dans son texte, Suzanne Valadon et Maurice Utrillo ont su créer leur place dans l'histoire de la peinture.
-
Elisabetta Rasy invite le lecteur à une rencontre inattendue avec Berthe Morisot, dont elle raconte l'immense talent et son indépendance par rapport au contexte de sa famille et de son époque. Née en 1841, l'artiste fréquente très tôt les milieux artistique et intellectuel parisien. Elle y côtoie la famille Manet, mais aussi Degas, Mallarmé, Renoir, Claude Monet et Zola. Les cours de dessin de Berthe et de sa soeur Emma répondent aux exigences d'une bonne éducation.
Berthe poursuit sa formation et devient l'élève de Corot. Impressionné par la figure austère et séduisante de Berthe, Édouard Manet dessine et peint de nombreux portraits de l'artiste. Elle, de son côté, restera toute sa vie fascinée par la peinture de Manet, devenu son beau-frère à la suite de son mariage avec Eugène Manet, de qui elle aura une fille, Julie. Grâce à son talent et à sa détermination, Berthe Morisot sera reconnue, avec Mary Cassat, comme une des rares peintres impressionnistes. Paul Valéry, devenu par la suite de sa famille, est l'auteur de plusieurs textes sur l'artiste.
-
Corot, l'harmonie de la nature
Henri Focillon, Paul Valéry
- Pagine D'Arte
- 8 Novembre 2019
- 9788894904277
Ce livre de la collection mots&images invite à la lecture de deux textes désormais méconnus sur Corot écrits par Henri Focillon et Paul Valéry : ils avaient déjà été publiés par Pierre Cailler à Lausanne en 1946. Cette édition est surtout illustrée par un choix de clichés-verre réalisés à Arras vers 1850. Il s'agit de la technique privilégiée par Corot qui reproduit ses dessins à l'encre sur verre à travers un système mécanique proche de la photographie.
Corot a toujours cherché une mesure dans la représentation de l'harmonie de la nature.
L'artiste a travaillé d'Arras à Fontainebleau, mais il est aussi auteur d'une suite importante de paysages d'Italie. Paul Valéry affirme que «le spontané est le fruit d'une conquête« et Focillon souligne l'accord entre «la simplicité du coeur et la justesse de ton« chez Corot.
-
La suite des eaux-fortes sur Paris par Charles Meryon, parue en 1852, avait été admirée par Victor Hugo et Charles Baudelaire. Ces images sans couleurs en clair-obscur sont fondées sur le dialogue entre l'ombre et la lumière : elles s'inscrivent dans la tradition de la gravure classique de Rembrandt et de Piranèse. La fabuleuse démarche de Meryon consiste dans le rapport entre la rigueur géométrique de la représentation de Paris et la géniale invention des détails qui habitent ses images. Charles Meryon a été un graveur rare de qualité exceptionnelle. Ancien marine de père anglais, il meurt dans l'asile de Charenton.
Cette édition a été établie à partir du Quartier de Meryon parue en 1946. Elle est accompagnée d'un texte de Michel Melot et enrichie de citations de Charles Baudelaire, Pierre-Jean Jouve et Victor Hugo qui écrit : Le souffle de l'immensité traverse l'oeuvre de Meryon et fait de ses eaux-fortes plus que des tableaux, des visions.
-
Rhapsody in blue : des mots sur la musique de George Gershwin
Serena Piazza, Nadia Campanotta
- Pagine D'Arte
- 22 Octobre 2021
- 9788894904437
Pagine d'Arte propose un livre qui associe, comme souvent, les mots et les images: le texte de Serena Piazza - destiné à tout public - est construit parallèlement aux illustrations de Nadia Campanotta. Inspirées par la musique de George Gershwin - le grand compositeur et pianiste américain (1898-1937) - l'écrivaine et l'artiste imaginent les débuts du grand musicien dans la New York des années 20 et au sein d'une famille de juifs russes immigrés aux États-Unis, pour qui la musique constitue une présence régulière. L'arrivée en famille du premier piano, destiné à son frère aîné, Ira - va permettre à George de révéler ses grands talents de musicien. Ce livre raconte une spéciale journée de Gershwin :
Celle d'une promenade dans New York et de l'agacement (la fureur même) parce qu'on a annoncé un concert avec une oeuvre qu'il n'a pas encore écrite... celle de la rencontre d'une jeune femme dont il tombe amoureux.. une journée où il éprouve une forte envie de composer et où, à son retour précipité devant sa porte, il la trouve fermée...
-
-
Ettore Sottsass est connu comme un des plus importants architectes et designers du xxème siècle. À partir de 1958, il a collaboré pendant plus de trente ans avec l'entreprise Olivetti comme computer design. En 1980 il ouvre à Milan le Studio Sottsass où, à côté de l'architecture, il développe une importante recherche dans le domaine des arts visuels.
Dans les revues Domus et Terrazzo, Ettore Sottsass a exercé une intense activité théorique et critique : les textes et les photos de ce livre imaginé par Stefano Boeri, réalisent la parfaite combinaison entre mots&images qui se développe en toute liberté à travers la séquence de regards et de notes de voyage.
La réimpression de Photos par la fenêtre paraît dans la collection mots&images à l'occasion de l'Exposition au Centre Pompidou, Paris du 13 octobre au 3 janvier 2022
-
-
Paul Valéry considère Daumier parmi les plus importants artistes, les grands classiques qu'il n'hésite pas à mettre en parallèle, Michel-Ange, Rembrandt, Daumier......À part les aspects communs à ces différents créateurs, Paul Valéry prend l'attention d'analyser ce qui les différencie dans l'originalité de chacun d'entre eux.
Malgré le fait que l'expression de Valéry est celle des mots, cela ne l'empêche pas d'affirmer : « Une oeuvre d'art qui ne nus rend pas muets est de peu de valeur : elle est commensurable en paroles. Il en résulte que celui qui écrit sur les arts ne peut se flatter que de restituer ou de préparer ce silence de stupeur charmée, - l'amours sans phrases ».
Valéry souligne dans ce texte non seulement la dimension artistique de l'ensemble de l'oeuvre de Daumier mais aussi son importance décisive en tant que document vivant d'une époque, plus révélateur de ses atmosphères, de ses grandeurs comme de ses petitesses, que tout ce que peuvent révéler les écrits des historiens. Et l'auteur va plus loin en affirmant : « Daumier est le grand historien de cette époque :
Ce n'est point dans les livres qui prétendent la raconter que vous trouverez l'épicier, le gogo, le filou, les hommes de loi, les employés et toute la matière vivante de cet âge médiocre et content de l'être. A la fin, il devient amoureux de Don Quichotte...... »
-
De Goya à Max Ernst ; livres illustrés de la bibliothèque R.M.
Antoine Coron
- Pagine D'Arte
- 8 Novembre 2019
- 9788894904260
De Goya à Max Ernst, tel est le parcours artistique de ce volume, qui débute en 1799 avec Los Caprichos de Francisco Goya pour se clore en 1964 sur One Cent Life de Walasse Ting et (65) Maximiliana d'Iliazd et Max Ernst. Entre ces deux dates se succèdent les plus grands classiques de l'illustration par les peintres (Delacroix, Manet, Mucha, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Picasso, Derain, Dufy, Sonia Delaunay, Van Dongen, Léger, Arp, Maillol, Chagall, De Chirico, Miró, Dalí, Matisse, Rouault, Dubuffet, Fautrier, Staël, Braque...) et les photographes (Man Ray et Dora Maar), ainsi que quelques autres éditions moins célèbres mais particulièrement rares. Ces 131 exemplaires offrent en outre un panorama des créations réalisées par les principaux relieurs ou décorateurs de livres au XXe siècle.
-
-
Dans cette plaquette dédiée aux chats on y trouve un ensemble de dessins, de gravures et de sculptures de Steinlen accompagné par des citations de Baudelaire, Rilke et Maria Gabriela Llansol.
-
Cet ouvrage de Paul Valéry a été publié à Paris en 1944. Il a été tiré pour la Galerie de l'Orfèvrerie Christofle à cent exemplaires.
L'auteur est ici, occasionnellement, un dessinateur qui nous fait part de son expérience dans l'univers de la gravure. Dans un bref essai, précédé par la reproduction de quatre de ses gravures, Paul Valéry nous fait partager le bonheur de cette aventure d'amateur. Sans jamais oublier qu'il s'agit d'un art qui n'est pas le sien, l'auteur nie toute complaisance avec la facilité et avoue répéter le mot de Mirabeau : « La facilité est le premier des dons, à la condition de ne jamais s'en servir ». Un parcours initiatique qui suscite des réflexions telles que : « il est bon de se voir soi-même, en pleine conscience, aux prises avec des problèmes inédits...».
Rappelant l'ingénuité de l'amateur et la maîtrise des grands artistes qu'il admire tant - Rembrandt, Canaletto ou Piranèse - Paul Valéry fait l'éloge du burin, « comparable à la plus belle prose », cette technique qui «a la force et la lucidité qu'impose un métier rigoureux ».
-
-
María Chillón ; le burin à l'épreuve de l'ombre
Michel Melot
- Pagine D'Arte
- 8 Novembre 2019
- 9788894904253
En associant la gravure au dessin, côte à côte, sur la surface d'un même support, María Chillón produit un contraste saisissant : d'un côté la caresse d'une mine de graphite déposée délicatement sur la feuille, de l'autre la griffe du butin scarifiant une plaque de métal. On assiste alors à l'accouplement de la gravure et du dessin.
-
-
En exilé de la Beauté, Raffaele La Capria ressent la nostalgie de l'harmonie perdue. Il affirme la nécessité de la fonction de la beauté et constate, en même temps, sa quasi disparition du monde de l'art : « C'est art auto-référentiel dominé par une oligarchie qui s'assigne la tâche de nous dire ce qu'il faut ressentir ». A cette dictature du goût artistique correspond une perte du sens commun, regretté par l'auteur qui - comme Jean Baudrillard - ose dénoncer le racket mental exercé par le discours officiel sur l'art. Le lecteur qui est sous la pression médiatique du système de l'art sera soulagé en lisant ces pages qui tissent un éloge intelligent du sens commun.
Raffaele La Capria, né à Naples en 1922, est écrivain, auteur entre autres du roman Blessé à mort, déjà traduit en français. Il est rédacteur de la page culturelle du Corriere della Sera de Milan.
-
Matisse jazz ou la peinture par le livre
Yves Peyré
- Pagine D'Arte
- Ciel Vague
- 18 Avril 2012
- 9788896529355
Jazz : un absolu. C'est le sommet de l'art. C'est un livre. Par le retour ou recours au découpage, par l'affirmation de la couleur dans sa franchise, il est le geste de l'enfant, du jardinier ou du sculpteur, de tous ceux qui ont l'intrépidité de tailler dans la matière. Ce volume est le dépassement de tous les possibles :
Très au-dessus du livre de peintre, sans commune mesure avec le livre d'artiste, il est un accomplissement qui échappe à la nomenclature.
Jazz est cette grandeur de la fin d'une oeuvre, qui exige d'être poursuivie jusqu'à son terme, c'est-à-dire très au-delà de son propre éclat, et qui annonce à bien des peintres la voie de leurs lendemains. Il est signé sans ostentation mais également sans refus Henri Matisse.
-
Pagine d'Arte publie, pour la première fois depuis l'édition originale de 1952 une version fac-similée de l'ouvrage d'André Verdet, Prestiges de Matisse, précédé de Visite à Matisse et d'Entretiens avec Matisse.
Il s'agit d'un livre illustré par Matisse - qui a aussi conçu la couverture - avec 14 hors-texte (fleurs et nus) dont 3 en couleurs. Matisse y révèle son goût pour une certaine forme de décoration et pour le jeu des formes : un livre où l'on retrouve tout l'esprit de l'oeuvre du peintre : « Il faut savoir encore garder cette fraîcheur de l'enfance au contact des objets, préserver cette naïveté. Il faut être enfant toute sa vie tout en étant un homme...». Pour André Verdet c'est l'occasion de rendre hommage au peintre et à son oeuvre :
« La force de Matisse c'est de demeurer à la fois ouvert et secret au coeur de la lumière, c'est d'être le calme et l'impétueux constructeur de joies, le fervent plongeur aux sources d'énergie ».
-
La version fac-similé de ce cahier d'idées ouvre la nouvelle collection mots&images dans l'esprit des correspondances cher à nos éditions.
Paul Valéry est l'auteur bilingue de cette rare version originale de Choses tues. Ce cahier d'impressions et d'idées, paru en édition originale illustrée en 1930, est le complément idéal du Journal de Bord publié aux éditions Pagine d'Arte en 2011.
-
Cette plaquette, le numéro 7 de la collections Ciel Vague, aux éditions Pagine d'Arte, réunit, en dialogue, images et textes : les collages d'Alberto Magnelli reproduisent les huit lettres de son nom ; les poèmes de Michel Butor, disposés en acrostiche, les illustrent. Daniel Abadie écrit un bref essai - Magnelli et l'objet de la peinture - sur les collages de l'artiste.
Alberto Magnelli, peintre florentin né en 1888 qui a passé la moitié de sa vie en France, jusqu'à sa mort en 1971 : - Cette double culture transparaît, dès l'origine, dans son oeuvre qui propose une synthèse nouvelle du cubisme et du futurisme -, écrit Daniel Abadie. L'itinéraire de Magnelli aboutit à un langage abstrait et lyrique, qui utilise de préference le collage.
-
Ce livre de Michel Melot présente un choix original d'oeuvres de Daumier : estampes, dessins, peintures et sculptures. Chaque reproduction est accompagnée par une citation d'un auteur, surtout de ses contemporains (Charles Baudelaire, Victor Hugo, mais aussi Paul Valéry et Robert Badinter....) suivi d'une note critique de Michel Melot. L'auteur souligne les qualités de Daumier en tant que grand dessinateur et non seulement comme l'artiste engagé reconnu.
Comme l'écrit Michel Melot, «La force de Daumier est d'avoir pratiqué un dessin académique dans le cadre d'un art vulgaire : le dessin de presse. Il s'est ainsi imposé à un public qui va de l'élite progressiste au conservateur éclairé : le registre où s'inscrivirent peu à peu les républicains que nous sommes tous devenu.»
-
L'esprit du collage
Matteo Bianchi, Véronique Mauron
- Pagine D'Arte
- Ciel Vague
- 7 Décembre 2011
- 9788896529058
La nouvelle plaquette de la collection Ciel Vague aux éditions Pagine d'Arte accueille deux essais sur la langue, le style et les modalités du collage, par Matteo Bianchi et Véronique Mauron.
L'esprit du collage existait bien avant son "invention" par Braque et Picasso en 1912 et se prolonge, jusqu'à présent, dans les différentes expressions du langage contemporain.
"L'image du collage réunit différents statuts de l'oeuvre et fonctionne à partir de ses propres règles : elle ordonne la liberté des gestes. Son action s'élabore selon un dispositif conjuguant l'instinct et l'approche intellectuelle".
Matteo Bianchi, Le collage : une poétique du fragment "L'artiste se meut dans un univers où toutes les formes peuvent devenir signifiantes ; à lui de les accueillir, de les extirper. Le collage devient alors bricolage au sens noble du terme car il fait apparaître l'imprévisible." Véronique Mauron, Le collage : expérimenter l'imprévisible