James Baldwin
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James Baldwin prolonge dans ce recueil d'essais ses réflexions amorcées dans les Chroniques d'un enfant du pays. Entremêlant souvenirs personnels, de son exil européen à son voyage dans les États du Sud en pleine bataille pour l'intégration scolaire, analyses sociologiques et politiques - notamment sur l'histoire du quartier de Harlem et le rôle qu'y joue la police - et critiques d'artistes, Baldwin examine avec une grande acuité la condition afro-américaine mais aussi les représentations de l'homosexualité dans les années 1950 et 1960. Sa pensée, plus actuelle que jamais, nous révèle la multiplicité des facteurs à l'oeuvre dans la construction de l'identité et la profondeur des fractures qui divisent aujourd'hui encore l'Amérique.
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Dans ces essais écrits durant les années 1940 et 1950 alors qu'il n'avait qu'une vingtaine d'années, James Baldwin s'interroge sur ce que signifie être noir aux États-Unis. Ses réflexions sur la vie à Harlem, la politique, la religion, la presse, la littérature ou le cinéma, écrites dans une prose riche, dense et percutante, sont d'une profonde et vibrante actualité. La force de ce recueil réside dans la virtuosité avec laquelle Baldwin entremêle sa critique d'une société injuste et clivante, et le récit très personnel de son expérience et de ses souvenirs. L'évocation de la mort de son père, figure insondable d'un pasteur guetté par la démence, l'entraîne à commenter les émeutes de 1943 à Harlem ; le témoignage de son emprisonnement injustifié dans la prison de Fresnes le conduit à poser un regard lucide sur le rapport de la France à la colonisation ; la chronique d'un voyage à Atlanta lui donne l'occasion de dénoncer le racisme systémique et le paternalisme des politiques qui infantilisent la communauté noire. Avec une justesse incomparable et une franchise désarmante, il détaille ainsi les comportements, explore les méandres des relations entre les Noirs et les Blancs et donne à voir une société aux prises avec ses contradictions. Cette nouvelle traduction rend admirablement justice à l'intensité, la finesse et la perspicacité de l'oeuvre de Baldwin, et permet de redécouvrir la voix unique d'une des figures les plus brillantes du XX? siècle.
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Nouvelle édition en 2018
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Dans le Harlem des années 1950 se nouent les destins de quatre adolescents : Julia, l'enfant évangéliste qui enflamme les foules, Jimmy, son cadet, Arthur, le talentueux chanteur de gospel et Hall, son frère aîné. Trente ans plus tard, Hall tente de faire le deuil d'Arthur et revient sur leur jeunesse pour comprendre la folle logique qui a guidé leur vie. Pourquoi Julia a-t-elle subitement cessé de prêcher ? Pourquoi le quartet s'est-il dispersé ? Pourquoi Arthur n'a-t-il jamais trouvé le bonheur ? Un roman magistral, où la violence et l'érotisme sont maîtrisés par la tendresse et l'humour du poète.
L'un des plus beaux chants de fraternité, d'amour, d'espérance et d'expiation. Alain Mabanckou.
Baldwin écrit au plus près de la psyché de ses personnages, les inflexions de son écriture, ses images et ses cadences épousent leurs mélodies internes, angoisse, rage, incertitude, et donnent à ce livre ce mélange de force irrésistible, de jaillissement des tréfonds de l'être, et de fragilité, de vulnérabilité d'une nudité sans apprêts. Damien Aubel, Transfuge.
Préface d'Alain Mabanckou.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Christiane Besse. -
Si Beale Street pouvait parler
James Baldwin
- Le Livre de Poche
- Biblio Romans
- 14 Mai 2025
- 9782253250715
Si Beale Street pouvait parler, elle raconterait à peu près ceci : Tish, dix-neuf ans, est amoureuse de Fonny, un jeune sculpteur noir. Accusé d'avoir violé une Portoricaine, ce dernier est jeté en prison. Quand Tish découvre qu'elle est enceinte, les deux familles se mettent en campagne, à la recherche de preuves qui le disculperont. Pendant ce temps, Tish et Fonny ne peuvent qu'attendre, portés par leur amour, un amour qui transcende le désespoir, la colère et la haine.
Sensuel, violent et profondément émouvant, ce roman a le goût doux-amer des blues tant aimés de James Baldwin. Si Beale Street pouvait parler a fait l'objet d'une adaptation cinématographique par Barry Jenkins.
La vraie prison de Fonny, c'est l'Amérique, et c'est contre cela que Tish doit lutter. Gladys Marivat, Le Monde des livres.
Une histoire saisissante. Estelle Lenartowicz, L'Express.
Préface de Geneviève Brisac.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Magali Berger. -
La Chambre de Giovanni
James Baldwin, Elisabeth Guinsbourg
- Le Livre de Poche
- Biblio Romans
- 15 Mai 2024
- 9782253250739
Dans une maison du Sud de la France, à la tombée du jour, un homme se souvient. Jeune Américain installé à Paris pour fuir un père autoritaire et ses propres démons, David est fiancé à l'intrépide Hella. Alors que celle-ci séjourne en Espagne, il flâne dans la ville et fréquente le milieu homosexuel parisien, réprimant tant bien que mal ses propres désirs. Un soir, il fait la connaissance de Giovanni, et toutes ses certitudes basculent. C'est dans la minuscule chambre de Giovanni, théâtre de leurs amours et de leurs déchirements, que David fait l'expérience de la tendresse, de l'indécision et de la lâcheté, avançant inéluctablement vers le drame. Publié en 1956, ce roman majeur, chef-d'oeuvre de James Baldwin, explore avec une infinie délicatesse les thèmes du désir, de l'identité, de l'amour et de la trahison.
Préface de Colm Tóibin.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Elisabeth Guinsbourg. -
Au soir de ses quatorze ans, au milieu des prières cadencées de ses frères, John Grimes traverse un moment essentiel, entre crise spirituelle et épiphanie. Selon sa famille, son destin est scellé : il sera prédicateur. Mais John veut mener sa vie comme il l'entend. Le libre arbitre existe-t-il pour un jeune Noir en Amérique ?
Dans ce premier roman autobiographique, James Baldwin raconte à la fois son expérience et une odyssée collective, celle d'un peuple marqué à jamais par la ségrégation et le racisme.
Emporté par le style de l'auteur, dont la beauté lyrique et la puissance politique jaillissent par flashs d'images au fort pouvoir d'évocation, le lecteur accomplit ce voyage et aura la révélation du génie de Baldwin. Gladys Marivat, Le Monde des livres.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michèle Albaret-Maatsch. -
« Cet essai admirablement écrit par l'un des plus grands écrivains, non seulement de ma génération mais de bien d'autres également, est une analyse de la race et de la jeunesse en Amérique. Comme Truman Capote l'a fait au Kansas pour De sang-froid, Baldwin retourne dans le Sud afin d'y mener une enquête sur une série de crimes - les meurtres de plus d'une vingtaine d'enfants, d'adolescents et d'adultes noirs entre 1979 et 1981.
Les meurtres de ces enfants noirs, dont beaucoup étaient pauvres, ont eu l'impact d'un battement d'ailes de papillon dans la plus grande partie du pays. Aucun média d'autres États ne s'est précipité à Atlanta pour les couvrir. Aucun gros titre sanguinolent dans les journaux. Aucun scandale, aucune déclaration. Les enfants étaient pauvres, je l'ai dit. Noirs, je l'ai dit. Et leurs vies manifestement superflues. »
J. W.
Préface de Jacqueline Woodson.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par James Bryant, révisé par Florence Noblet. -
«Certains échappaient à cette prison. La plupart y demeuraient. Ceux qui s'en échappaient laissaient toujours quelque chose d'eux-mêmes en arrière, comme certains animaux qui se coupent une patte et la laissent dans le piège. Peut-être, après tout, aurait-on pu dire que je m'étais évadé puisque j'étais professeur, ou que Sonny s'était évadé puisqu'il ne vivait plus à Harlem depuis des années ; et pourtant, tandis que le taxi roulait dans les rues qui paraissaient s'emplir rapidement de Noirs et que j'observais à la dérobée le visage de Sonny, il me vint à l'esprit que ce que nous cherchions tous deux à travers les vitres de cette voiture, c'était cette partie de nous-mêmes que nous avions laissée en arrière.» Dans cette nouvelle de 1957, Baldwin tisse magistralement le destin de deux frères, deux «enfants de Harlem».
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Rufus Scott n'en pouvait plus de vivre dans le monde cruel et implacable des Blancs, humilié, abandonné de tous, écrasé par le poids d'une cité inhumaine. Par une nuit froide de novembre, il est allé s'engloutir à jamais dans l'eau glacée du fleuve. Ce drame est le point de départ d'une oeuvre émouvante, violente et passionnée dont les personnages, à la recherche d'eux-mêmes et du bonheur, tentent désespérément de renverser les barrières de la ségrégation raciale et des conventions bourgeoises. Dans ce livre inoubliable, James Baldwin s'est affirmé une fois de plus comme l'un des porte-parole les plus brillants et les plus éloquents de la minorité noire aux États-Unis.
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Dans ses dernières années, le grand écrivain américain James Baldwin a commencé la rédaction d'un livre sur l'Amérique à partir des portraits de ses trois amis assassinés, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King Jr. Partant de ce livre inachevé, Raoul Peck a reconstitué la pensée de Baldwin en s'aidant des notes prises par l'écrivain, ses discours et ses lettres. Il en a fait un documentaire - salué dans le monde entier, sélectionné aux Oscars et remportant le César 2018 - aujourd'hui devenu un livre, formidable introduction à l'oeuvre de James Baldwin. Un voyage kaléidoscopique qui révèle sa vision tragique, profonde et pleine d'humanité de l'histoire des Noirs aux États-Unis et de l'aveuglement de l'Occident.
Attention, chef-d'oeuvre !
La Croix (au sujet du film documentaire I Am Not Your Negro) Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Furlan -
États-Unis, années 1960. Au sommet de sa carrière, l'acteur noir américain Leo Proudhammer est terrassé par une crise cardiaque. Alors qu'il oscille entre la vie et la mort, il se remémore les choix qui l'ont rendu célèbre mais aussi terriblement vulnérable. De son enfance dans les rues de Harlem à son entrée dans le monde du théâtre, l'existence de Leo est déchirée par le désir et la perte, la honte et la rage : un frère qui disparaît, une liaison avec une femme blanche... Toujours affleure l'angoisse d'être noir dans une société au bord de la guerre raciale. Dans ce roman tendre et passionné, James Baldwin a créé l'un de ses personnages les plus bouleversants : un homme qui a du mal à devenir lui-même. Écrit en 1968, L'homme qui meurt est devenu une oeuvre majeure de la littérature américaine.
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Little man, little man : Une histoire d'enfance
James Baldwin
- Denoël
- Denoël & D'Ailleurs
- 18 Septembre 2024
- 9782207182680
TJ, quatre ans, passe ses jours dans son quartier de Harlem a` jouer avec ses meilleurs copains, WT et Blinky-la-Clignoteuse, et a` faire des courses pour ses voisins. A` chaque pas de son apprentissage, ce «Little Man», tout petit homme avec des rêves hauts comme des gratte-ciels, se trouve confronte' au monde adulte et a` ses dures réalités. C'est par sa voix singulière et ses yeux d'enfant que le lecteur découvre de l'intérieur la vie urbaine noire des années 1970, ou` la pauvreté', les inégalités sociales, la violence et la ségrégation continuent de faire leurs ravages. James Baldwin appelait cet ouvrage, introuvable depuis quarante ans, «mon livre d'enfant pour les adultes». Pour l'illustrer, il avait fait appel au peintre parisien Yoran Cazac, l'un de ses amis proches. Le voici enfin publie' en français a` la faveur du centième anniversaire de la naissance de ce maître absolu des lettres américaines.
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La prochaine fois, le feu / The Fire Next Time
James Baldwin
- Folio
- Folio Bilingue
- 15 Août 2024
- 9782073042736
«Il nous faut agir maintenant comme si tout dépendait de nous - faire autrement serait un crime. Si nous nous montrons dignes - et par nous j'entends les Blancs relativement conscients et les Noirs relativement conscients qui devons, tels des amants, faire pression sur ou créer la conscience des autres - peut-être la poignée que nous sommes pourra-t-elle mettre fi n au cauchemar racial.» À travers deux lettres, Baldwin raconte son enfance et son rapport à la religion pour témoigner de ce que signifie être noir aux États-Unis. Il livre ainsi une réflexion intime et éclairée sur la place des Noirs dans la société américaine. La prochaine fois, le feu est un essai emblématique, tant par l'actualité des phénomènes dont il présente une analyse irréfutable que par le mélange de douleur contenue et d'ironie cinglante qui lui donne ce ton si particulier.
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À l'occasion du centenaire de la naissance de James Baldwin, l'une des figures littéraires américaines les plus brillantes et incandescentes du XXe siècle, les Éditions Stock publient un recueil de textes inédits, précédé d'une préface de Léonora Miano. Une lecture essentielle.
Réputé pour son engagement dans le mouvement des Droits Civiques, James Baldwin (1924-1987) n'a eu de cesse d'interroger et de décortiquer l'histoire et la société américaines. Dans ce recueil de texte - en France - nouvelle, essais, discours, conférences, lettres, - la clairvoyance et la force de la pensée baldwinienne scintillent à chaque page. L'auteur de La Chambre de Giovanni s'y interroge sur la possibilité d'un président afro-américain, dénonce le racisme étatique, la manipulation médiatique ; il analyse l'hypocrisie du fondamentalisme religieux, livre ses réflexions sur les relations entre Noirs et Juifs ; expose l'importance de l'engagement social (parité, éducation, etc.) ; partage ses impressions sur le blues et la boxe. Au fil des pages s'esquisse le portrait en creux d'un Baldwin tour à tour romancier, journaliste, militant, essayiste et ancien prédicateur.
La Croix de la Rédemption nous rappelle pourquoi nous aimons tant lire les oeuvres de cet immense styliste. Ses phrases serpentent à travers les problèmes et en ressortent teintées de lumière, il sait nous emmener là où il veut et dévoiler ses cartes pour nous offrir une vue de l'Amérique du milieu du siècle dernier... mais aussi de celle d'aujourd'hui, toujours en proie à ses tourments et ses démons. Alors que l'on fête cette année le centenaire de sa naissance, ses textes n'ont rien perdu de leur acuité et de leur modernité. En refermant ce recueil, le lecteur ne pourra s'empêcher de se demander : « Mais qu'aurait donc écrit Baldwin aujourd'hui ? »
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Valentine Leÿs et Romaric Vinet-Kammerer -
Les nouvelles qui composent ce recueil furent écrites à des périodes différentes de la vie de Baldwin, mais un thème commun les relie : c'est la difficulté d'un Noir à vivre dans l'Amérique contemporaine. Difficulté qui prend diverses formes : une jeune Noire s'attend à ce que son amant blanc la quitte ; un chanteur noir, marié à une Suédoise, s'apprête à rentrer aux États-Unis et redoute ce retour ; un agent de police blanc se remémore en détail la mutilation et le lynchage d'un Noir dans une ville du Sud...Face à l'homme blanc est une mise en accusation de la démocratie américaine. James Baldwin va droit au fait avec une lucidité et une dureté parfois douloureuses.
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Leukerbad 1951 / 2014 : un étranger au village ; corps noir
James Baldwin, Teju Cole
- Zoé
- Ecrits D'ailleurs
- 3 Mars 2023
- 9782889071791
1951, Baldwin est le premier Noir qui séjourne à Leukerbad (Haut Valais, Suisse).
Les enfants crient «Neger!», les gens le dévisagent : qui est cet Américain qui ressemble aux indigènes d'Afrique dont on finance la conversion, à l'église? Dans «Un étranger au village», texte virtuose et puissant, Baldwin décrit la rage et l'humiliation que les Noirs ressentent aux États-Unis et qui trouvent leur écho dans le racisme primaire de ce village au bout du monde.
2014, les émeutes de Ferguson viennent d'éclater après l'assassinat d'un Noir par un policier blanc. Depuis Leukerbad, Teju Cole dialogue avec Baldwin: les choses ont bien changé, mais le racisme persiste : «On est d'abord un corps noir, avant d'être un ado qui marche dans la rue, ou un professeur de Harvard qui a perdu ses clefs.» -
James Baldwin a écrit cette pièce en 1964 en réaction à l'assassinat de son ami Medgar Evers, militant des droits civiques, abattu devant son domicile du Mississippi le 12 juin 1963 par un suprémaciste blanc.
L'accumulation des meurtres racistes aux États-Unis (dont celui de quatre jeunes filles noires dans un attentat à la bombe contre une église baptiste de Birmingham, Alabama, le 15 septembre 1963) constitue l'arrière-plan de ce cri de révolte scénique. La quasi-impunité qui suit ces actes sera l'élément déclencheur de ce travail.
C'est aussi le meurtre atroce en 1955 de l'adolescent Emmett Till qu'il décide d'évoquer : " Dans ma pièce, écrit-il, il est question d'un jeune homme qui est mort ; tout, en fait, tourne autour de ce mort. Toute l'action de la pièce s'articule autour de la volonté de découvrir comment cette mort est survenue et qui, véritablement, à part l'homme qui a physiquement commis l'acte, est responsable de sa mort. L'action de la pièce implique l'effroyable découverte que personne n'est innocent [...]. Tous y ont participé, comme nous tous y participons. " -
The landmark work on race in America from James Baldwin, whose life and words are immortalized in the Oscar-nominated film I Am Not Your Negro 'We, the black and the white, deeply need each other here if we are really to become a nation' James Baldwin's impassioned plea to 'end the racial nightmare' in America was a bestseller when it appeared in 1963, galvanising a nation and giving voice to the emerging civil rights movement. Told in the form of two intensely personal 'letters', The Fire Next Time is at once a powerful evocation of Baldwin's early life in Harlem and an excoriating condemnation of the terrible legacy of racial injustice. 'Sermon, ultimatum, confession, deposition, testament, and chronicle ... all presented in searing, brilliant prose' The New York Times Book Review 'Baldwin writes with great passion ... it reeks of truth, as the ghettoes of New York and London, Chicago and Manchester reek of our hypocrisy' Sunday Times 'The great poet-prophet of the civil rights movement ... his seminal work' Guardian
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Les quatorze essais regroupés dans ce volume, publiés à l'origine dans divers journaux et revues, couvrent une période allant de 1960 à 1985. James Baldwin y évoque les marches pour les droits civiques, les raisons de son exil en France, ses rencontres avec Martin Luther King, sa critique de l'éducation aux États-Unis ou encore sa célébration de la langue noire. Explorant les tensions et non-dits qui touchent son pays, Baldwin offre une analyse pertinente, sévère et subtile de la société américaine qui n'a rien perdu de son actualité ni de sa nécessité.
Ces textes dressent le portrait d'un homme dont la perspicacité, l'engagement et l'écriture ont ouvert la voie à de futurs grands écrivains noirs américains.
« Je suis entièrement redevable à la prose de James Baldwin. » Toni Morrison
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The story of the guilt, bitterness and spiritual strivings of the Grimes family which is told as the son, John, faces the issue of religious conversion in the Temple of the Fire Baptised.
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Tish is nineteen, and pregnant. Her lover Fonny, father of her child, is in jail accused of rape. The two families struggle win justice for Fonny.
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First published in 1957, this book attempts to tackle the conflict between homosexual and heterosexual love. It tells of David, a young man awakening to his true homosexual nature, through a relationship with a barman named Giovanni, as he awaits his fiancee's arrival from Spain.
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The New York Times bestseller based on the Oscar nominated documentary film In June 1979, the writer and civil rights activist James Baldwin embarked on a project to tell the story of America through the lives of three of his murdered friends: Medgar Evers, Malcolm X and Martin Luther King, Jr. He died before it could be completed. In his documentary film, I Am Not Your Negro, Raoul Peck imagines the book Baldwin never wrote, using his original words to create a radical, powerful and poetic work on race in the United States - then, and today. 'Thrilling . . . A portrait of one man's confrontation with a country that, murder by murder, as he once put it, "devastated my universe"' The New York Times 'Baldwin's voice speaks even more powerfully today . . . the prose-poet of our injustice and inhumanity . . . The times have caught up with his scalding eloquence' Variet y 'A cinematic seance . . . One of the best movies about the civil rights era ever made' Guardian ' I Am Not Your Negro turns James Baldwin into a prophet' Rolling Stone