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Sylvie Ramond
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À travers cent cinquante tableaux et dessins réalisés sur quatre cents ans, une collection franccaise privée remarquable et " mystérieuse " propose un parcours mettant en regard art ancien et art moderne et contemporain.
Face à des artistes anciens (Charles de La Fosse, Charles Le Brun, Hubert Robert) sont montrés des artistes des xixe et xxe siècles, parmi lesquels Boilly, Delacroix, Devéria, Ingres, Chassériau, avec un ensemble de peintres d'histoire de la fin du xixe siècle.
Le xxe siècle comporte des oeuvres d'artistes reconnus (Denis, Villon, Matisse, Balthus, Dufy) et un ensemble d'oeuvres abstraites autour de 1950 (Bazaine, Hartung, Atlan), à côté d'autres soigneusement choisies d'artistes à redécouvrir.
Sont exploitées certaines pistes hors courant : dessins de presse, caricatures. Ces oeuvres en majorité inédites invitent au dialogue entre les époques et entre les artistes et privilégient la curiosité, propre du collectionneur.
Il s'agit d'un ouvrage original autant par l'anonymat que souhaite conserver le collectionneur que par sa conception : une mise en perspective de quatre siècles d'art, un texte que les oeuvres viennent illustrer, entièrement écrit par ce collectionneur, auteur " unique " de l'ouvrage, aussi bien par les oeuvres de sa collection que par ce qu'il en dit et en écrit. -
L'ouvrage Les formes de la ruine a pour ambition d'établir un dialogue entre tous les types de ruines. Il investigue autant les traditions multiséculaires, qui ont permis en Occident et en Orient l'apparition d'une culture des ruines monumentales devenue dominante, que celles des sociétés qui ignorent jusqu'à la notion de monument.
Toutes les formes de pratiques des ruines sont convoquées, qu'il s'agisse de la collecte de fragments d'activités humaines sur et dans le sol, de l'aménagement d'espaces naturels à des fins mémorielles ou cultuelles, ou encore de la construction d'édifices comme les mégalithes, les pyramides et les ouvrages d'art des grands empires.
Sont mises en lumière les diverses expériences de la ruine, depuis la récupération des édifices du passé, si chère aux Égyptiens, aux Mésopotamiens ou aux Américains, jusqu'aux Chinois et aux Japonais qui refusent en partie le culte monumental si prisé par leurs contemporains d'Asie, d'Europe et d'Amérique. L'étude des pratiques de mémoire des Indiens, des Africains et des Océaniens montrent que ceux-ci privilégient une sorte de pacte avec la Nature plutôt qu'un assujettissement à des architectures grandioses et parfois même mégalomanes.
Ainsi, l'ouvrage propose une sorte de périple des ruines, à travers les civilisations et l'histoire, jusque dans nos sociétés industrielles contemporaines. Il est enrichi d'une anthologie et d'un « ruinier » de 75 entrées (lieux, artistes, théoriciens, concepts). -
Poussin & l'amour ; Picasso
Nicolas Milovanovic, Mickaël Szanto, Ludmila Virassamynaïken, Zoé Marty, Sylvie Ramond, Collectif
- In Fine
- 7 Décembre 2022
- 9782382031070
Considéré dès le XVIIe siècle comme le fondateur de l'école française de peinture, Poussin est aujourd'hui célèbre pour ses tableaux austères, où la rigueur des lignes le dispute à la profondeur des sujets. Mais beaucoup ignorent que Poussin fut à son arrivée à Rome en 1624, et même dès avant, un peintre poète conteur de la toute-puissance de l'amour, du bonheur qu'il inspire et des souffrances qu'il inflige. Rares sont les peintres à avoir traduit avec une touche aussi libre et sensuelle et dans des compositions aussi audacieuses l'érotisme des corps, les plaisirs de l'ivresse et l'intensité des désirs. Rares sont ceux à avoir fait du thème de l'amour le fil conducteur de leur oeuvre : Poussin s'y emploie depuis La Mort de Chioné de Lyon, son premier tableau connu, peint vers 1622, jusqu'à sa dernière peinture, l'Apollon amoureux de Daphné du Louvre, ultime méditation sur l'amour à l'heure de la mort.
Au fil de plus d'une cinquantaine d'oeuvres, c'est à ce Poussin méconnu, voire interdit, que cet ouvrage rend hommage. -
Connecter les mondes
Léa Saint-Raymond, Sylvie Ramond, Gérard Bruyère, Salima Hellal
- In Fine
- 3 Juillet 2024
- 9782382031995
L'exposition « Mondes connectés » présente un ensemble de formes artistiques d'hier et d'aujourd'hui qui ne connaissent pas réellement de frontière ou de limite géographique. Si les artistes, les techniques, les objets n'ont jamais cessé de circuler, l'histoire de ces échanges se mêle à celle, douloureuse, des conquêtes et des dominations. Dans un même temps, la fascination, l'appropriation ou l'assimilation d'autres cultures ont construit les regards et les sensibilités des artistes et des spectateurs. À l'aune d'une société plurielle plongée dans la globalisation, l'exposition « Mondes connectés » sera l'occasion d'apporter un nouvel éclairage sur ce dialogue artistique, à partir d'un ensemble de peintures, dessins, installations 2/3 et vidéos, issu des collections du musée des Beaux-Arts de Lyon et du Musée d'art contemporain, et enrichi par des prêts exceptionnels.
L'exposition, programmée du 21 juin au 1er septembre 2024, sera présentée au moment du Congrès international d'histoire de l'art qui se déroulera à Lyon du 23 au 28 juin 2024. Elle sera l'occasion d'échanges avec les chercheurs, universitaires, conservateurs de musée, doctorants qui participeront à cet évènement. -
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A travers cinq collections publiques de Rhône-Alpes.
Objet d'étude ou de scandale, matière à chef-d'oeuvre, prétexte aux recherches formelles les plus audacieuses, le corps a changé de signification au cours du XXe siècle. D'objet, il devient l'instance centrale de la création de l'artiste, se substituant parfois à la conscience, définissant de nouveaux genres et pratiques artistiques. Alors même que la représentation du corps humain constitue une tradition ininterrompue dans l'art occidental, elle fait résonner l'art mondialisé, où le corps demeure une problématique majeure.
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Dans cette ville considérée au XVIe siècle comme « deuxième oeil de France et coeur d'Europe », où le commerce et l'imprimerie font florès, mais où la présence de la Cour joue un rôle tout aussi déterminant, les arts s'épanouissent de manière remarquable. La redécouverte de l'antique capitale des Gaules, les échanges nourris au sein de l'importante communauté d'humanistes lyonnais, les développements scientifiques et la présence de nombreux étrangers ont également nourri cet essor artistique d'exception.
La position géographique exceptionnelle de la ville, à la rencontre des deux voies fluviales que sont le Rhône et la Saône, sur la route entre le Nord de l'Europe et l'Italie, mais aussi à proximité des contrées germaniques, explique qu'elle soit le point de convergence de marchands, d'artistes et d'oeuvres issus des quatre points cardinaux.
Des marchands-banquiers originaires d'Italie et d'Allemagne, mais aussi des artistes aux origines et confessions diverses s'installent à Lyon au XVIe siècle et confèrent sa singularité à la vie artistique lyonnaise.
Des personnalités pour l'essentiel issues des mondes des musées, des bibliothèques et de l'université, spécialisés dans les domaines de la peinture de chevalet, de l'enluminure, de l'estampe, de la majolique, de l'orfèvrerie, du mobilier, du textile, du vitrail, de l'émail, de la médaille ou encore de la reliure, ont collaboré pour étudier ce panorama de la vie artistique entre Rhône et Saône au XVIe siècle.
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Le monde de Fred Deux
Collectif, Sylvie Ramond, Pierre Wat
- Lienart
- Monographies
- 5 Octobre 2017
- 9782359062236
Cet ouvrage, catalogue de l'exposition du musée des Beaux-Arts de Lyon, rend hommage au grand dessinateur et poète Fred Deux (1924-2015). Un parcours monographique, richement illustré, qui réunit une importante sélection de dessins et livres uniques, permettant de retracer la création de l'artiste de 1949 à 2012 et d'en restituer le monde polyphonique.
Dessinateur, poète oral, écrivain, auteur sous le pseudonyme de Jean Douassot d'un livre culte, La Gana , Fred Deux est un artiste singulier, irréductible aux modes et aux courants. Cet autodidacte, né dans la cave d'une maison bourgeoise, à Boulogne- Billancourt, au sein d'une famille ouvrière, n'a eu de cesse, comme il le disait, de passer : passer à travers le mur de la cave pour accéder à la vie qui appelle et qui brûle. Passer les frontières entre les arts afin, en allant du dessin au mot écrit, de la page au magnétophone face auquel il se racontait dans une sorte de rêverie sans fin, d'explorer toujours plus avant l'inconnu en lui. Passer et faire passer : s'effacer peu à peu dans le dessin, afin que cela soit la vie-même qui passe et se donne.
Des dessins dits de la Kleepathologie , faits à Marseille à la fin des années 1940, à l'oeuvre ultime, en passant par les jalons majeurs de ce travail - Otages , Spermes noirs et Spermes colorés , Autoportraits , dessins monumentaux des années 1980, livres uniques où la ligne se fait en même temps trait et mot - c'est le monde de Fred Deux qui se donne à voir et à traverser. Des objets façonnés par l'artiste ou collectionnés par lui telles des présences nécessaires - pour les objets issus des arts premiers - viennent faire écho à l'oeuvre graphique et inscrire celle-ci dans le chemin d'une vie.
Est ainsi dévoilée la cohérence profonde d'une oeuvre, qui, dès le départ, pose telles deux matrices les outils qui la façonneront :
La ligne et la tache.
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Richement illustré, cet ouvrage nourri du regard croisé de l'équipe scientifique et culturelle se veut un hommage rendu à tous ceux qui ont oeuvré pour que le musée des Beaux-Arts de Lyon devienne l'un des plus grands musées français et européens. Il est situé en plein coeur de la ville de Lyon, classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998.
Comme d'autres musées français de région, le musée des Beaux-Arts de Lyon est né des conséquences immédiates de la révolution française. Dès 1792, le palais Saint-Pierre abritait, entre autres, des oeuvres provenant des séquestres révolutionnaires opérés dans les édifices religieux de Lyon et de ses environs. Conformément aux idéaux défendus lors de la Révolution et mis en application sous le Consulat, ces oeuvres devaient être conservées et accessibles au plus grand nombre. Elle devaient également servir à la prospérité de l'industrie lyonnaise en procurant notamment des modèles d'étude aux artisans et dessinateurs des soieries.
Une salle est ouverte au public en 1803, et les envois de l'état sont déterminants, avec près de 110 tableaux déposés entre 1803 et 1811.
Plus qu'un guide des collections, le parti pris de cet ouvrage est une invitation à découvrir sous la forme d'un abécédaire, au fil de 115 entrées, l'histoire et la vie du musée des Beaux-Arts de Lyon. Au cours des cinq dernières années, de très nombreux événements ont rythmé la vie du musée, parmis lesquels, l'acquisition du premier tableau de Nicolas Poussin dans les collections, La Fuite en Égypte.
Ainsi sont retracées les étapes de la vie du bâtiment depuis l'histoire de l'ancienne abbaye royale des Damesde- Saint-Pierre jusqu'à l'ambitieux projet de rénovation du Grand Saint-Pierre mené par son directeur Philippe Durey de 1990 à 1998.
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Histoires d'un musee : le musee des beaux arts de lyon
Sylvie Ramond
- Fage
- 8 Décembre 2005
- 9782849750148
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Joseph Cornell et les surréalistes à New York : Dali, Duchamp, Ernst, Man Ray...
Sylvie Ramond, Matthew Affron
- Hazan
- Catalogue D'exposition
- 20 Novembre 2013
- 9782754107273
Bien que reconnu comme un des acteurs majeurs de l'art américain de la première moitié du XXe siècle, Joseph Cornell a souvent été présenté comme un satellite dans les recherches artistiques de son temps et notamment dans la constellation surréaliste. Depuis l'exposition itinérante organisée par le Museum of Modern Art de New York présentée en 1981 au musée d'Art moderne de la Ville de Paris, aucune exposition monographique ne lui a été consacrée en France par un musée alors que plusieurs galeries à Paris se sont intéressées à lui : galerie 1900-2000 ; Baudouin Lebon ; Karsten Greve ; Virginia Zabriskie... Seules ses recherches filmiques ont fait l'objet d'une évocation récente dans l'exposition « La Subversion des images » organisée par le Centre Pompidou en 2009/2010. L'exposition propose de resituer l'oeuvre de Joseph Cornell dans le contexte du surréalisme. L'artiste emprunte à ce mouvement ses différentes formes d'expression : collages, photomontages, films, boîtes d'ombre... Il élabore à son contact une imagerie poétique reposant sur la juxtaposition d'éléments appartenant à des univers radicalement éloignés. L'exposition se concentre sur la période 1930-1950 qui correspond aux années de maturité de l'artiste. Cette époque se réfère aussi à une phase de diffusion importante du surréalisme aux Etats-Unis : à cette occasion sera rappelé le rôle majeur joué par les galeries (Julien Levy, Peggy Guggenheim, Alexandre Iolas) et par les institutions (Wadsworth Atheneum, Hartford ; MoMA, New York). Joseph Cornell sera évoqué en regard d'autres artistes avec lesquels il a noué un dialogue : Marcel Duchamp, Salvador Dali, Max Ernst, Alberto Giacometti, René Magritte, Giorgio de Chirico, Lee Miller, Man Ray, Pierre Roy, Yves Tanguy... Cette confrontation permettra de mieux comprendre son activité au sein du surréalisme, d'illustrer ce qu'il doit à ce mouvement et ce qu'il lui a apporté dans le registre du collage, de la photographie, du cinéma ainsi que des pratiques artistiques reposant sur une collecte très spécifique de matériaux. Mais en même temps l'exposition tentera d'éclairer la part très personnelle du trajet artistique et poétique de l'artiste, dans l'entre-deux des scènes européenne et américaine, puis dans ces temps de fracture, que l'année 1945 emblématise. Aussi cette exposition, pour une partie des oeuvres qui y seront montrées, est-elle une manière d'explorer une figure essentielle de la création en Europe et aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, un témoin et un acteur de cette période qui avait été étudiée lors de l'exposition « Repartir à zéro comme si la peinture n'avait jamais existé » en 2007/2008. Le réseau de coopération culturelle franco-américaine FRAME (French Regional American Museum Exchange) favorise l'organisation de l'exposition au musée des Beaux-Arts de Lyon. Elle sera ensuite présentée dans une version succincte au Fralin Museum de l'Université de Virginie, Charlottesville, de février à juin 2014.
Catalogue de l'exposition « Joseph Cornell et les Surréalistes à New York, Dali, Duchamp, Ernst, Man Ray... » au Musée des Beaux-Arts de Lyon du 18 octobre 2013 au 10 février 2014.