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Sophie Chabanel
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Quand la mort frappe sur scène, c'est l'impertinente commissaire Romano qui s'y colle !
Un terrible drame s'est produit au Nouveau Théâtre de Lille. En plein spectacle, le comédien vedette est tué par la chute du décor. Sur place, la pragmatique mais incontrôlable commissaire Romano, flanquée de son adjoint Tellier, écarte vite la piste de l'accident. Crime passionnel ? Assassinat politique ? Les suspects se bousculent au portillon. Et comme si tout cela ne suffisait pas, son chat Ruru se lance dans une guerre sanglante contre son nouvel amant : qui gagnera la bataille ? -
Ruru, félin star du café des chats de Lille, est porté disparu. Le propriétaire des lieux est retrouvé gisant dans une mare de sang. La veuve est davantage bouleversée par la disparition de son animal fétiche. Romano, commissaire borderline, et son assistant Tellier sont chargés de l'enquête. Le légiste est formel : la victime, un brave type apparemment sans histoires, a été assassinée. Le meurtrier et le voleur de chat sont-ils une seule et même personne ? Le duo de choc est sur le coup.
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Une cérémonie tourne au drame : mais qui a provoqué la mort de l'ancien banquier véreux en pleine remise de Légion d'honneur ? Les suspects ne manquent pas pour la commissaire Romano qui a bien d'autres soucis, son gros chat Ruru vient d'être diagnostiqué dépressif. Débute alors, avec légèreté et humour, une enquête désopilante qui vaut son pesant de croquettes !
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Léa Bernard a été découverte morte dans son appartement près de la Grand'Place à Lille. La jeune hôtesse d'accueil travaillait à Genève pour une exposition de cadavres plastinés, procédé interdit en France. Serait-ce là un début de piste pour la commissaire Romano et son adjoint Tellier ? Et comment la victime a-t-elle été empoisonnée ? Alors que ses chats, Ruru et Mandela, lui mènent la vie dure, Romano poursuit un seul objectif : tirer au clair cette ténébreuse affaire...
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Depuis le divorce de ses parents, Rose vit à Lyon avec sa mère. Son père, lui, se consacre exclusivement à son amour des motos. Au lycée, Rose cherche comment s'engager, entre l'asso féministe et les jeunes de Youth for climate. C'est un concours organisé par la ville et une rencontre inattendue qui la mettent sur la piste : elle décide d'installer un composteur dans son immeuble. Car un petit effort tout simple peut changer bien des choses. Mais tous les résidents de l'immeuble ne sont pas décidés à sortir de leur zone de confort. Et ils pourraient bien lui mettre des bâtons dans les roues...
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Réchauffement climatique, espèces menacées, océan de plastique... de tous côtés, on s'alerte, on s'alarme, on s'affole. Et on fait bien : après des années de controverses, la communauté scientifique, unanime, exprime son inquiétude.
Malheureusement, avec le psittacisme dont les médias sont coutumiers, les mauvaises nouvelles sont répétées ad nauseam et l'envie d'agir s'émousse, qui tend à céder la place à un catastrophisme angoissant. Car si nous fonçons dans le mur, pourquoi changer quoi que ce soit ? Au passage sont escamotés les succès, grands ou petits, obtenus par la volonté militante, citoyenne ou politique.
Pour désamorcer le pouvoir ankylosant des perspectives d'effondrement, Sophie Chabanel fait le choix de parler de réussites significatives, incontestables et encourageantes. Les énergies renouvelables gagnent du terrain plus vite que prévu, la législation sur les composants dangereux ne cesse de se durcir, la qualité de l'air s'améliore... Autant de bonnes nouvelles de la planète, glanées auprès de chercheurs, de grands spécialistes ou de membres de la société civile, et qui redonnent de l'espoir. Si l'avenir paraît sombre, de nombreux résultats montrent qu'il dépend encore de nous ! -
L'homme de la rue ; maraudes littéraires avec le samu social
Sophie Chabanel
- Editions de l'Aube
- Monde En Cours
- 18 Mars 2021
- 9782815938815
"Tu verras, on a des fidèles, m'explique la responsable de soirée en se retournant. Fidèles : à la façon dont sont prononcés les prénoms, on sent que les bénévoles le sont aussi. Des symétries inattendues entre eux et nous, il y en aura d'autres, au fil des nuits passées à sillonner la ville. Leur culture littéraire, qui souvent vaut la nôtre, leur fréquentation assidue des bibliothèques, et aussi leur diversité d'âges, de styles, de personnalités, miroir de celles des bénévoles. Symétries qui n'effacent pas le gouffre entre nous, qui dormons au chaud, et eux, qui dorment dehors ou dans un squat, mais qui existent malgré le gouffre, qui l'empêchent d'occuper tout le paysage. Avant les maraudes, je voyais juste le gouffre.
Maintenant, je vois le gouffre, et les symétries."
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Managers, relisez vos classiques ! ; de Zola à Houellebecq, un autre regard sur l'entreprise
Sophie Chabanel
- Organisation
- 25 Août 2011
- 9782212549614
Posons un oeil nouveau sur l'entreprise grâce au talent de dix-huit grands écrivains classiques et contemporains, français et étrangers.
Humain, sensible, souvent drôle, le regard des écrivains permet d'aborder tout autrement les nombreuses facettes de l'entreprise : accompagnement du changement, santé au travail, culture d'entreprise, éthique, marketing... Chaque extrait choisi illustre une thématique managériale, ensuite commentée par l'auteure. Pour chacun des 34 extraits, découvrez ainsi : - le contexte socio-historique de l'oeuvre, - une courte présentation de l'extrait choisi, - une analyse nourrie d'exemples.
De Zola à Houellebecq, en passant par Maupassant, Miller, Gary et bien d'autres, les "curieux" de l'entreprise trouveront matière à enrichir leur réflexion sur l'aventure entrepreneuriale.
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« Pour les sans-domicile de moins de vingt-cinq ans, il faut s'adresser à La Passerelle. Enfin, sauf pour les femmes avec enfant. Et sauf pour les primo-arrivants. Et pour les familles ça dépend, on peut aussi tenter le pôle Familles. (.) Pour l'hébergement d'urgence, il faut absolument passer par le 115. Malheureusement, ils sont presque injoignables. » Pendant deux ans, Sophie Chabanel a travaillé pour une association d'aide au logement à Lyon, deux ans d'immersion dans un système débordé, où les règles contradictoires et illisibles s'accumulent jusqu'au burlesque. Elle y a rencontré des travailleurs sociaux exemplaires et des bureaucrates las, des gens exaspérés et d'autres exaspérants.
Il lui suffit de quelques détails, dans le journal de bord qu'elle a rapporté de cette expérience, pour saisir, avec une bienveillance lucide qui ne s'interdit pas l'ironie, des vies entières. Elle raconte ces mères célibataires qui l'émeuvent, les harassantes et inutiles réunions, ces personnes au bord d'être renvoyées de chez elles pour une dette de 22 euros, mais aussi celles qui, pour des motifs futiles, refusent un appartement alors qu'elles dorment dans la rue avec des enfants. Au-delà du chaos administratif, de sa rationalité déraisonnable, les sentiments s'exacerbent, révélant un malaise plus profond. Dans ce labyrinthe de paperasserie, de numéros ajoutés les uns aux autres, de réussites fragiles et d'échecs nombreux, chacun de bonne foi cherche, jusqu'à l'épuisement, le chemin de la sortie.
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A part un mémoire de psychologie écrit sans utiliser la lettre e, Birgit Pécuchet n'a pas réussi grand-chose dans la vie. Jusqu'au jour où elle a une révélation: puisqu'elle est inapte à trouver sa place dans la société, autant changer de registre. Désormais, elle va se consacrer à son édification morale et au bien-être des autres. Mais loin de lui simplifier la vie, cette noble tâche va l'embarquer dans une série de mésaventures loufoques. Il n'est pas facile si d'être une sainte !
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« 5 décembre 1999. Désormais, mon cerveau est paramétré en base vingt-sept. Comme Robinson, je continue à écrire sur ce cahier les dates de notre calendrier officiel, pour éviter de perdre la raison, mais les semaines, les mois et les années ont en réalité disparu de mes références. Je ne suis plus ni en 1999 ni dans ma trentième année ; je suis au jour sept du troisième cycle. Le point zéro n'est ni la naissance du Christ, ni la fuite de Mahomet, ni l'éveil de Bouddha. Le point zéro, c'est le clac de la poubelle de la salle de bain se refermant sur la dernière boîte de pilules. »
Marie veut un enfant : le décompte a commencé. Obsessionnel, envahissant. Chaque mois, aux mêmes dates, faire ce qu'il faut, attendre, guetter les moindres signes de son corps, attendre, rêver d'un test positif, attendre, s'effondrer, attendre, réanimer l'espoir... Entre souffrance, révolte et désespoir, petits bonheurs aussi, d'accouplements programmés en traitements inefficaces, Marie espère, rit, pleure, aime et se bat. Pas tellement par courage mais parce qu'il faut bien faire quelque chose. En attendant.