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Prix
Hiroshi Sugimoto
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Giacometti / Sugimoto en scène staged
Hiroshi Sugimoto, François Cohen, Cécilia Braschi
- Fage
- Institut Giacometti
- 19 Avril 2024
- 9782849757727
Catalogue d'une exposition mettant en évidence la proximité des recherches du sculpteur suisse et du photographe japonais à travers une reconstitution d'une scène de théâtre nô, entre apparitions et réalité.
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Shobogenzo muchu setsumu : en rêve, dire le rêve
Dôgen, Hiroshi Sugimoto
- Encre Marine
- 22 Octobre 2021
- 9782350881935
En rêve, dire le rêve fait partie des textes fondamentaux de Dogen (1200-1253) nécessaires à la compréhension du « Shobogenzo » et du bouddhisme qu'il représente, le Zen. Cependant, peu de traducteurs occidentaux se sont aventurés à en faire une analyse en profondeur.
Le « rêve », selon la tradition du bouddhisme, se développe selon deux axes qui se confondent : le caractère illusoire et éphémère du monde conventionnel et le vide, où toutes les distinctions et dichotomies se trouvent abolies.
Ce « rêve » unitaire est le monde archétypal où évoluent les bouddhas, un archétype qui inspire tous les bouddhas depuis un temps immémorial.
La traduction proposée par Charles Vacher est accompagnée d'un important appareil critique : introduction conséquente et commentaires.
Françoise Dastur, philosophe et phénoménologue, a rédigé une postface qui élargit le débat et met en regard la pensée de Dogen et la philosophie européenne.
L'ouvrage est complété par la photographie d'un artefact propre au bouddhisme japonais, le stupa des Cinq Éléments. L'artiste japonais, Sugimoto Hiroshi, qui fait de la lumière son champ d'action, en a réalisé une version très originale. Un essai lui est consacré. -
Shiro Tsujimura : an art of linving
Alexandra Munroe, Axel Vervoordt, Hiroshi Sugimoto
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 13 Mars 2024
- 9782080294692
Shiro Tsujimura's approach to ceramics is deeply linked to his training as a monk and his radical independence. Transcending traditional techniques, he infuses his practice with a sense of freedom, playfulness, authenticity, and self-confidence that results in decidedly unique works. Each creation is soulful and pure. The beauty of his art exists in its vitality, embodying the passing of time and notions of perfection and imperfection. Axel Vervoordt's meeting with the maverick potter was a revelation. He was moved by the serene and tremendous power of Tsujimura's works, which are simultaneously contemporary yet entirely timeless. Vervoordt was drawn to Tsujimura's universal art, the raw yet refined atmosphere of his home and studio, the noble qualities of his family and the surrounding nature-each element is an echo of the art and of the artist himself. Longtime friend, architect, and artist Hiroshi Sugimoto and Guggenheim Senior Curator of Asian Art Alexandra Munroe provide rare insight into the magnetic ceramicist through their highly personal and revelatory essays, which accompany striking photography by Laziz Hamani, Shouya Grigg, and others.
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Sugimoto nous invite à un voyage qui dépasse le sujet et englobe une réflexion sur ce qu'est l'architecture même dans la vie des hommes, mais aussi sur le rôle de la photographie face au bâtiment. Toujours dans sa façon d'élever sa pensée avec son art, il explique dans son texte « Au départ de sa réflexion, un architecte pense son bâtiment comme idéal. Au fur et à mesure du projet, à force de plans et de dessins, son idéal évolue en fonction des impératifs liés au budget, aux matériaux, à la faisabilité. Au fil du chantier, l'idée d'origine finit par se disloquer jusqu'à son effacement. Un édifice est le fruit d'incessantes compromissions entre l'idéal rêvé et la réalité. Refuser de se plier à ces compromissions est la signature des plus grands architectes. » La série nous donne à voir des constructions emblématiques et connues de tous avec une esthétique inédites qui les fait devenir des oeuvres picturales à part entière.
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Regarder une statue de Bouddha, quel genre d'expérience cela peut-il représenter aujourd'hui, dans un monde qui a presque complètement perdu la foi ? Telle est la problématique qu'aborde Hiroshi Sugimoto dans cet ouvrage en faisant dialoguer ses photographies, des oeuvres de sa collection personnelle et ses textes. Première monographie importante en français sur l'artiste, elle révèle un aspect essentiel de son travail s'inspirant des civilisations anciennes et de leur spiritualité.
Avec Accelerated Buddha, Hiroshi Sugimoto prolonge sa réflexion amorcée dans son précédent ouvrage History of History en s'attachant plus particulièrement à la naissance et au déclin du bouddhisme au Japon. Les images vidéos des mille statues de Boddhisattva du Sanjûsangendô, un important temple de Kyoto construit au XIIIe siècle, période de déclin du bouddhisme, qu'il présente en accéléré jusqu'à leur disparition font référence au constat de l'artiste que "toutes les civilisations s'accélèrent à mesure qu'elles approchent du déclin" et que notre société "continue à se précipiter vers une disparition programmée".
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Hiroshi Sugimoto entame sa première série photographique en 1974 en découvrant les dioramas du Musée américain d'histoire naturelle à New York. Frappé par l'aspect artificiel de la mise en scène, il se rend compte que l'illusion fonctionnerait mieux à travers l'oeil d'un appareil photographique supposé toujours montrer la réalité brute. Cet ouvrage rassemble pour la première fois l'ensemble de cette oeuvre fondatrice qui lança la carrière de Sugimoto, enrichi d'une dizaine de photographies récentes (2012).
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L'idée paradoxale que les choses les plus anciennes sont les plus récentes sert de base à toute l'oeuvre de l'artiste et photographe japonais contemporain Hiroshi Sugimoto. En 2008, Sugimoto et l'architecte Tomoyuki Sakakida ont fondé le New Material Research Laboratory, un cabinet d'architectes dont l'objectif est de repenser l'utilisation des matériaux anciens qui nous ont été transmis depuis l'Antiquité, le Moyen Âge et l'époque moderne. Old Is New plonge dans l'art et l'architecture, ainsi que dans la philosophie archéologique et la pratique contemporaine du New Material Research Laboratory. Richement illustré, le livre présente le choix des matériaux pour chaque projet. Sugimoto et Sakakida, discutant de leur pratique et de leur approche, ont rédigé les principaux textes de ce volume. Le livre comprend également un index annoté des matériaux et des techniques japonaises classiques avec des informations issues des recherches du laboratoire.
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Napoléon, Spartacus, Oscar Wilde ou encore Rembrandt... Les portraits de personnages historiques de Hiroshi Sugimoto semblent avoir traversé le temps pour parvenir jusqu'à nous. Il s'agit en réalité de figures de cire, qu'un sculpteur a conçu d'après des peintures et sculptures d'époque. Cette double interprétation questionne le concept de représentation. Tout comme dans Dioramas, Theaters ou Seescapes, le photographe joue avec la notion d'Histoire et du passage du temps.
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Known for his long-exposure photographic series of empty movie theaters and driveins, seascapes, museum dioramas, and waxworks, Hiroshi Sugimoto has been turning his camera on international icons of twentieth-century architecture since 1997. His deliberately blurred and seemingly timeless photographs depict structures as diverse as the Empire State Building, Le Corbusier''s Chapel de Nutre Dame du Haut, and Tadao Ando''s Church of Light in Osaka. The resulting black-and-white photographs, shot distinctly out of focus and from unusual angles, are not attempts at documentation but rather evocation--meant to isolate the buildings from their contexts, allowing them to exist as dreamlike, uninhabited ideals. Among the other buildings represented in the series are Philippe Starck''s Asahi Breweries, Fumihiko Maki''s Fujisawa Municipal Gymnasium, the United Nations Building, the Chrysler Building, Giuseppi Terragni''s Santelia Monument Como, the World Trade Center, Mies van der Rohe''s Seagram Building, Antonio Gaud''''s Casa Batll* II, the 1922 Schindler House, and buildings by Frank Gehry, Frank Lloyd Wright, and many others in Europe, North America and Asia.
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L'eau et l'air, ces substances primordiales qui rendent la vie possible sur Terre constituent le sujet de la série des Seascapes [paysages marins] de Hiroshi Sugimoto. Depuis trente ans, Sugimoto parcourt le monde en photographiant les mers. L'ensemble de son oeuvre est une longue méditation sur le passage du temps et sur l'histoire naturelle de la Terre. Avec cette série, Sugimoto, qui appelle la photographie « la fossilisation du temps », saisi un moment spécifique tout en évoquant un sentiment d'intemporalité.
Ce volume, réimpression augmentée d'une dizaine d'images, présente la série complète qui contient plus de 200 Seascapes. Les images sont toutes de format identique, précisément divisées par la ligne d'horizon, bien que parfois la mer et le ciel se fondent en une seule entité. Chaque photographie saisit un moment où la mer est calme, presque étale.
Un texte de Munesuke Mita, professeur de sociologie à l'Université de Tokyo, examine l'art contemporain à l'aune de la sociologie reliant l'histoire récente de l'art aux prévisions mathématiques de croissance démographique et établit un lien entre l'oeuvre de Sugimoto.
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Sugimoto - conceptual forms (bilingue anglais-francais)
Hiroshi Sugimoto
- Fondation Cartier
- 19 Janvier 2005
- 9782742753475
Organisée par la Fondation Cartier pour l'art contemporain, l'exposition Etant donné : Le Grand Verre présente la dernière série de photographies de Hiroshi Sugimoto, Conceptual Forms, réalisée avec le concours du musée de l'université de Tokyo.
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Réédition de cette monographie définitive de l'oeuvre du photographe japonais Hiroshi Sugimoto. L'ouvrage mis à jour comprend des clichés de deux nouvelles séries « Lightning Fields » (2006) et « Photogenic Drawings » (2007).
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« Aux débuts du cinéma, on montrait dix images par seconde, à l'époque du muet on est passé à seize puis, quand le cinéma est devenu parlant, à vingt-quatre, ce qui est encore le cas aujourd'hui. Regarder un film de deux heures équivaut à regarder défiler les images rémanentes de 172 800 photos. Accumulées en grande quantité, les images mortes paraissent vivantes. Depuis l'Égypte ancienne, ou plutôt depuis l'aube des civilisations, la possibilité d'une résurrection a été l'une des préoccupations essentielles de l'humanité. L'idée m'est venue de photographier ces images qui semblaient animées par la vie, pour les figer une nouvelle fois. Je me suis senti à ce moment-là comme investi d'une mission : ces fantômes rendus à la vie par une accumulation de photographies, il fallait les mettre à nouveau sous clé par le biais de la photographie. Perdu dans ma rêverie, je me suis vu prendre 170 000 photos en une seule prise de vue. L'image qui en résulta était un écran blanc, brillant dans l'obscurité d'une salle de cinéma. Et cette lumière étincelante produite par une surexposition répétée 170 000 fois, se manifestait sous la forme d'une émanation divine. Une présence surnaturelle que l'on aurait pu appeler "la Mort surexposée". » (Extrait du texte de Hiroshi Sugimoto)
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Sangai yuishin / « Le triple monde : le coeur » : Extrait de Shobogenzo de Dogen Zenji Maître Zen du XIIIe siècle
Dôgen, Hiroshi Sugimoto, Charles Vacher, Françoise Dastur
- Encre Marine
- 18 Avril 2025
- 9782350882178
Dogen écrit ce texte alors qu'il vient de s'exiler en 1243 loin de Kyoto, de ses débats et combats entre écoles rivales, de la violence et de l'insécurité qui y règnent, pour s'installer dans les montagnes du « nord du nord » du Japon. Il y restera jusqu'à la veille de sa mort survenue en 1253.
Cet exil marque une rupture dans son action et dans sa pensée : entouré de ses élèves, il dirige la construction du grand monastère de Eihei-ji ; il formalise la gouvernance de la communauté des moines, bien décidé à revenir au coeur du bouddhisme : une vision du monde où nous vivons, un monde ouvert, sans clôtures ni divisions, où jouent le manifeste et le secret, le connu et l'inconnu, le dit et les non-dits.
Il rétablit le « triple monde », une notion de la scolastique, dans son état premier qui est le monde où vivent tous les êtres appartenant aux règnes d'existence, l'animal, le végétal et le minéral, en invoquant le « coeur », sans lequel les trois mondes n'existeraient pas. Le « coeur » n'est ni l'esprit, ni le mental, ni la conscience, ni l'âme apposée ou opposée au corps, mais ce lieu non substantiel, complexe, changeant qui noue et dénoue en réponse aux choses et aux événements, qui se résout dans l'universelle vanité.
Fidèle à son style, dense et hétéroclite, alliant des éléments autochtones (langue et sensibilité japonaises, traces de son éducation classique) à des emprunts extérieurs (chinois des sutras, chinois parlé, expressions vernaculaires apprises dans les monastères du continent), il expose l'unité du « triple monde » et du « coeur ».
La traduction française de Charles Vacher, affranchie d'une stricte littéralité, se veut fidèle et en langage simple. Ses nombreuses annotations éclairent le lecteur et lui permettent d'accompagner Dogen dans sa pensée.